Le père noël a été bien généreux cette année et m’a laissé une belle grosse boite d’un modèle qui m’a fait rêver une partie de ma jeunesse, le Starlet de Graupner. En effet, il y a bien 25 ans (je n’ai pas été rechercher dans mes vielles revues, donc c’est une évaluation « à la louche »), Graupner sortait une version à l’échelle 1/5 de ce magnifique avion de construction amateur, le Stolp Starlett SA500. Toutes ces formes arrondies par de magnifiques capotages, cette aile parasol aux formes « à l’ancienne » donnaient à cet appareil un look résolument différent et craquant, pour ceux qui comme moi sont sensibles à l’esthétique aéronautique.

Ces dernières années, Graupner a décidé de ressortir ses vieilles recettes à succès, le Starlet en faisant partie.

Cette semi-maquette est beaucoup plus grande que la version précédente, puisqu’elle affiche une envergure de 2,40m. Et oui, on a affaire à un grand modèle. Pour cette version, Graupner a choisi un kit ARF (presque prêt à voler) tout en structure et entoilé Oracover.

Mais voyons les caractéristiques détaillées de l’engin :

  • Envergure : 2400 mm
  • Longueur : 1540 mm
  • Poids annoncé : 6500 g
  • Surface des ailes : 76 dm²

Graupner propose deux motorisations :

  • une électrique, avec son Compact 740z en 37v, batterie en 10S et hélice 22×10
  • une essence, avec son OS GT 30.

Nota : les photos qui suivent ont été faites avec un appareil photo qui n’est pas terrible en lumière intérieure, et comme je ne suis pas non plus très doué, ça donne ce que vous allez voir, faudra faire avec 😉

Découvrons ensemble le kit, tel qu’il était au moment du déballage (photo 1). Première surprise : tout est super bien emballé, et les ailes et empennages sont livrés dans une housse de protection (photo 2) qu’il aurait été indispensable de fabriquer compte tenu de la fragilité d’une structure bois.

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Photo 2

 

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Photo 1

Continuons le déballage. Sur la photo 3, on constate que toutes les pièces sont soigneusement emballées, et tous les éléments semblent d’excellente facture. Le capot moteur est superbe, ainsi que les capots de roue.

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Photo 3

 

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Les pièces en structure comme le fuselage sont ultra légères. Le contreplaqué utilisé est très léger, très tendre, trop peut-être, on verra à l’usage si ça ne pose pas trop de problèmes.

Même un buste de pilote est fourni, ce qui va donner un cachet réaliste au modèle en vol. Tous les pièces métalliques pour la cabane d’aile et le train d’atterrissage sont peintes en rouge (voir photos 4 et 5). Il ne va pas rester beaucoup de travail côté finition.

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Lorsque l’on déballe les ailes et les empennages (photo 6), à nouveau c’est une grande surprise, c’est léger, solide et parfaitement fini, de la bel ouvrage ! Les emplacements de servos sont prêts, l’installation va être rapide.

L’articulation des ailerons et des empennages est confiée à une corde à piano et des charnières intégrées dans la structure, ce qui donne le sentiment que c’est conçu pour durer.

Photo 7

Photo 7

L’accès à l’intérieur du fuselage (photo 7) se fait en démontant la cabine du pilote, qui tient par deux vis nylon assez pénibles à manipuler, car elles forcent pas mal. Faudra les faire travailler un peu pour « roder » les filetages. Ou les raccourcir, ça marche aussi.

A l’intérieur du fuselage, on retrouve ce contreplaqué ultra léger. Une longue platine va permettre d’installer tout notre attirail.

Photo 8

Photo 8

 

Photo 9

Photo 9

 

Les photos 8 et 9 montrent le couple pare-feu, sur lequel on installera la motorisation, soit directement, soit en intercalant une boite de CTP intermédiaire (fournie) permettant le bon positionnement de l’hélice par rapport au capot moteur.

Les photos suivantes donnent un aperçu de l’intérieur du fuselage, vers l’arrière (photo 10) et vers l’avant (photo 11).

Photo 10

Photo 10

 

Photo 11

Photo 11

 

Maintenant, le doute n’est plus permis, on a bien affaire à une construction basée sur une découpe CNC ! 😉

Photo 12

Photo 12

 

Photo 13

Photo 13

 

Pour terminer la visite, deux vues de l’arrière du fuselage (photos 12 et 13). Pour les empennages, la dérive sera collée, une fois que les différents aménagements pour les câbles et tringleries seront terminés, et pas AVANT ! Sinon, il faudra vous transformer en neurochirurgien et travailler avec des pinces et autres instruments peu pratiques …

Le système de fixation des ailes et des empennages horizontaux est assez inhabituel, et me fait plus penser à un meuble ikea qu’à un modèle réduit, mais bon, à voir à l’usage si c’est pratique, et surtout si ça tient !

L’ensemble du kit est vraiment de bonne facture, les entoilages sont hypers bien faits, à l’oracover, bien tendus, les ajustements sont tous parfaits. Le seul bémol selon moi, à ce stade, c’est la notice. En effet, outre les quelques mises à jour non reportées (ex: la fixation des empennages horizontaux), les photos sont inexploitables. Il faut donc aller télécharger la notice pour avoir des photos lisibles, à cette adresse :

http://www.graupner.de/mediaroot/files/9588_STARLET%202400_FR.pdf

J’ai prévu d’équiper mon Starlet en électrique, avec du matériel que j’ai déjà, soit un moteur Scorpion S5535-160, un contrôleur Scorpion Commander HV 130A et une hélice 22×10. Accompagné de deux batteries 6000 mAh 6S, je devrai consommer au maximum 60A, ce qui est plutôt bon pour l’autonomie. Et avec une 22×10, la traction devrait être supérieure à 8kg, ce qui sera probablement le poids final de l’engin prêt à voler. On confirmera tout ça après les séances d’essais.

Je prévois également d’installer un crochet de remorquage, parce qu’un modèle de cette taille sera bien adapté à monter des planeurs, surtout le dimanche où le vol thermique est proscrit chez nous. Et puis un remorqueur qui a de la gueule, c’est toujours plus sympa !

Dans un prochain article, je vous parlerai du montage et de mon installation (radio, moteur, électronique, etc …).

Et pour avoir une idée de ce que donne ce nouveau Starlet en vol, une petite vidéo mise en ligne par Graupner